24 septembre 2006
Une nuit fraîche
UNE NUIT FRAICHE
La nuit était bien noire
La pluie tombait avec une certaine violence
Mais elle n’avait pas beaucoup de sens
Pour se frayer un couloir.
Je faisais mon zéro à quatre
Debout devant la guérite
Et mon corps prenait vite
La fraîcheur de la nuit. Se battre
Contre le vent qui souffle
Avec fracas sur la cabine
En bois, alors je siffle
Afin d’oublier cette peine.
Seul, j’étais pris de mélancolie
Mon esprit
était ailleurs
Mais il n’était pas l’heure
Pour moi de regagner mon lit.
Marc CUEFF
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