Poèmes de Marc Cueff

AU BORD DE L’OUBANGUI

 
Installé sous un manguier, bien à l’abri du soleil

Je contemple l’activité de l’OUBANGUI

Où des pirogues vont et viennent de BANGUI

Sous un soleil de plomb en plein éveil.

 
De ma place, j’admire les commerçants et pêcheurs

faisant dériver leurs pirogues pour un instant de bonheur

Avant d’affronter le courant tumultueux,

Difficile à combattre sans efforts rigoureux.

 
Quelle ! Admiration

De voir jeunes et vieux

Maniant avec aisance leurs embarcations

Alors ! Qu’un faux mouvement pourrait leur être fatal

Pour chavirer dans ce fleuve ancestral

Puissant et majestueux.

 
Quel ! Splendide spectacle

Qu’offre ce fleuve

Malgré les obstacles

Que peut contenir ce gigantesque fleuve.

 
Marc CUEFF

UN SOIR

 
Oh ! Ami, regarde le ciel de ce soir

Il n’y a pas d’étoile

La nuit est fraîche et noire.

 
Pas un bruit dans la forêt

Même pas le cri de la chouette

Et non loin de là, une maisonnette

Est encore éclairée.

 
Tiens ! Il commence à pleuvoir

Quelques gouttes tombent

Sur mon visage ; puis ruissellent

Sur l’ensemble de mon blouson.

Je me mis alors à l’abri d’un vieux lavoir

Où sous son toit, j’entendis le son

De cette pluie infernale qui déferle

Dans la gouttière et ce jusqu’à l’aube.

Toi ! Ami qui m’a lu

Je te quitte sans t’avoir connu

 Marc CUEFF

SANS TITRE

 
Le vent du Nord souffle dehors

Debout, appuyé contre ma vitre

Je regarde les grêlons; or

Chose très rare sur notre terre

Bretonne n’appréciant par cette grêle.

 
Marc CUEFF

PAUVRE VIEILLARD

 
Il neige sur le village

Un homme marche péniblement

Au bord de la route et vu son âge

Il déplace sa masse lentement.

 
Ses cheveux sont similaires au sol

Blanc. Il s’appuie sur une canne

Qu’il avait au music-hall

Las, il s’assoit sur un banc jaune.

 Marc CUEFF

L’OCEAN

 
L’océan est une mer très étendue

Qui m’a toujours ému.

Cette masse d’eau entoure les continents

Où vivent des peuples si différents.

 
Dans cette vaste étendue d’eau salée

Multiples poissons sont pris dans les filets

Et de nombreux marins ont disparu

Sans pouvoir être secourus.

 
Ses vagues déferlent sur nos rivages.

L’écume vient mourir sur nos côtes sauvages,

Survolées par les oiseaux migrateurs

Qui traversent l’océan comme des navigateurs.

 
Planète bleue ou planète océan

Elle renferme des secrets que l’homme au fils des ans

Pense que cet univers lui appartient

Mais ! La nature reprend toujours ses biens.

 
Marc CUEFF

LE PRINTEMPS

 
Aujourd’hui, j’ai envie de crier

Car le printemps vient d’arriver.

Il me donne la sensation de renaître ;

La végétation s’est mise au labeur

Et explose comme un être

Qui a besoin d’amour à toute heure.

 
Printemps, Printemps, saison

Où la nature et les gens renaissent.

Printemps, Printemps, saison

Où les soucis de l’hiver disparaissent.

Printemps, Printemps, saison

Où l’été arrive avec tant d’allégresse.

 
Aujourd’hui, mon corps ne ressent plus les douleurs,

C’est le printemps qui me l’a transformé.

Ce renouveau, me donne le besoin de m’exprimer

Afin que tu profites de mon bonheur.

 
Tout est merveilleux, cette belle saison

Rend les gens plus gais et souriants.

Alors ! ne reste pas indifférent

De ce que la nature t’offre dans ta maison.

 
Printemps, Printemps, saison

Où la nature et les gens renaissent.

Printemps, Printemps, saison

Où les soucis de l’hiver disparaissent.

Printemps, Printemps, saison

Où l’été arrive avec tant d’allégresse.

 
Marc CUEFF

LA CAMPAGNE EN

 
L’hiver la campagne est blanche

Car la neige a recouvert toutes les terres.

Les petits arbres morts se penchent

Vers l’eau gelée de la rivière.

 
Là, le vent froid et sec souffle très fort

La nature a beaucoup de peine.

Désert, rien ne pousse, tout est mort

La neige fait une grande plaine……

 
Marc CUEFF

ENTRE TOI ET MOI

 
Oui! La différence existe entre nous.

Elle est omniprésente dans ton quotidien

Mais tu ne te plains de rien.

Cependant ton mode de vie, pour nous,

Ne nous laisse pas indifférent

Bien que le nôtre soit si apparent.

 
Oui ! Vivant dans une société de consommation

Je dois avouer que ce n'est pas le cas pour toi,

Qui doit constamment avoir la foi

Pour ne pas sombrer dans la désolation.

 
Oui ! Pour toi, au journalier c’est de savoir

Ce qu'il va se passer au lendemain.

Heureusement, le manioc, pain de chaque jour,

Nourriture de base, tu le pétries dans tes mains,

Avec joie, cela te permet de ne pas avoir

A mendier et de rester digne jour après jour.

 
Oui ! Le temps passe et ne se ressemble pas

Ta précarité s’estompe petit à petit

Grâce à plusieurs étapes, qui arrivent petit à petit

Du monde extérieur mais à petit pas.

 
Marc CUEFF

BELLE SAISON

 
Le printemps c’est la plus belle saison

Période où le soleil pénètre dans les maisons.

La nature s’éveille avec raison

Bien que les giboulées de mars viennent à l’occasion

Contrarier celle-ci dont la création

Est sans limite et donne une sensation

Du bien être sans restriction.

 
* *

*

 
Fort de constater, la nature a tant souffert pendant l’hiver

Qu’importe, son combat lui a permis de donner un revers

A la dernière saison et aujourd’hui la récompense de sa peine

Nous apporte une beauté de paysage qui nous laisse en haleine

 
* *

*

 
Fleurs, arbres et vie des animaux s’épanouissent

Leur parfum et leur beauté nous réjouissent

Ce qui nous fait changer aussi nos comportements

Et nos douleurs disparaissent lentement.

 
Marc CUEFF
 

 UN CHIEN

 
Il est là, près de sa niche

Allongé sous un grand chêne,

Il regarde une vache.

Attaché par une chaîne

Ses oreilles sont dressées

Et à chaque bruit, il tourne

La tête de chaque côté.

Il a un joli pelage

Qui attirent les jolies

Chiennes de son entourage.

Il porte au cou une cloche

Qui tinte quand il marche

Et brille avec le soleil.

 
Marc CUEFF